Les films policiers ont dévoilé au grand public les tests ADN. Puis, il y a eu les drames familiaux, aussi bien présentés dans la rubrique fait divers des médias que dans les feuilletons/séries. Au final, combien existe-t-il de tests ADN ?
Catégorisation des tests
Il existe un grand nombre de tests ADN, ce qui témoigne de la richesse des informations (« génome » dans le jargon) contenues dans cette macromolécule biologique. Voici une classification arbitraire en fonction de leurs objectifs et caractéristiques.
Les tests de parentalité
Ces tests se concentrent sur l’établissement des liens de parenté et sur la recherche des origines familiales. Les plus connus sont les tests de paternité et les tests de maternité. On peut également inclure dans cette catégorie les tests généalogiques (exemple : les tests autosomiques).
Les tests de santé
Ces tests sont conçus pour déceler les prédispositions génétiques à certaines maladies. C’est en ce sens qu’ils contribuent à la personnalisation des soins médicaux. Cette famille intègre la pharmacogénomique qui détermine la réponse d’un patient aux médicaments.
Les tests spécialisés
Dans ce groupe, on insère les tests qui ont des objectifs précis. Ainsi, les tests forensiques sont un des outils de la criminalistique. Ils sont utilisés pour l’identification des personnes dans le cadre d’enquêtes de la police scientifique ou de catastrophes (industrielles, naturelles, etc.). On peut également citer les tests de dépistage prénatal et les tests destinés à découvrir ses origines ethniques.
Focus sur un exemple de test : le test de paternité prénatal
Le test de paternité prénatal est classé dans la catégorie des tests de parentalité. En effet, il est destiné à déterminer si une personne est le père biologique d’un enfant avant la naissance. Ce type de test est réalisé durant la grossesse, généralement à partir de l’ADN fœtal circulant dans le sang de la mère. Il peut être effectué de manière non invasive, ce qui permet de garantir la sécurité de la mère et du fœtus. Les tests prénataux non invasifs (comme le test de paternité prénatal) se distinguent des tests invasifs. Ces derniers nécessitent un prélèvement direct de liquide amniotique (amniocentèse) ou de villosités choriales. Ils comportent donc des risques pour le fœtus. Il existe plusieurs méthodes pour effectuer les prélèvements, qui diffèrent selon le type de test choisi (invasif ou non invasif).
Fonctionnement du test non invasif
Vous commandez un kit sur ce site, car les tests ne sont pas disponibles en pharmacie. Le test se fait à partir d’une simple prise de sang chez la mère, généralement après la 8e semaine de grossesse. L’ADN fœtal est présent dans le plasma sanguin de la mère dès les premières semaines de grossesse, ce qui permet de l’analyser. Pour comparer l’ADN fœtal avec celui du père présumé, on prélève l’ADN de ce dernier par un simple frottis buccal (écouvillon buccal présent dans le kit). Parfois, on peut préférer une prise de sang. Le frottis consiste à frotter un écouvillon stérile sur l’intérieur de la joue du père présumé pendant environ 30 secondes afin de collecter des cellules. Une fois les échantillons recueillis, l’ADN fœtal est extrait du sang maternel et comparé à l’ADN du père présumé pour établir la paternité.