La formation d’auxiliaire puéricultrice est accessible aux détenteurs de CAP ou son équivalent. S’adressant essentiellement aux bébés, mais également aux mères, le métier d’auxiliaire puéricultrice requiert certaines compétences comme la patience, la douceur, le dynamisme, l’autorité et l’écoute (notamment des parents).
Les différents types de formations d’auxiliaire puéricultrice
On distingue essentiellement 3 types de formations pour décrocher le DEAP ou diplôme d’Etant d’auxiliaire puéricultrice.
Tout d’abord, il y a la formation initiale. Elle se déroule sur 10 mois, et comprend 8 modules de cours théoriques et 6 stages. Notons que pour rentrer en formation initiale d’auxiliaire puéricultrice, il faut avoir au moins 17ans.
Il y a par ailleurs le cursus partiel, dont la durée de formation est réduite par l’existence d’une passerelle. Ce type de formation n’est toutefois pas accessible à « tous ». En effet, il s’adresse exclusivement aux professionnels ayant un diplôme de paramédical, ou ayant obtenu une VAE (Validation des acquis de l’expérience).
Enfin, il y a la professionnalisation ou la formation en apprentissage. Cette dernière se déroule sur 18 mois, et est répartie en trois périodes : le lieu de travail de l’apprenti (28 semaines), ses lieux de stage (24 semaines) et le centre de formation (17 semaines). L’âge requis pour suivre une formation en apprentissage conduisant au métier d’auxiliaire puéricultrice est de 25ans et plus.
Les lieux d’exercice de l’auxiliaire puéricultrice
L’auxiliaire puéricultrice travaille notamment dans les hôpitaux, les haltes-garderies et les crèches. Dans tous les cas, les horaires peuvent être très variables. En effet, un hôpital tourne 24h sur 24, des roulements entre le personnel étant donc incontournables. Les haltes-garderies et les crèches, quant à elles, doivent adapter leur horaire d’ouverture en fonction des horaires de travail des parents. Travail de nuit ou très tôt le matin peuvent alors être au rendez-vous.